Le robot qui déprimait

Publié le par lamiri

(première publication sur Zazieweb en mai 2009)

Monju 4 BIG  

Depuis qu'il a retrouvé les traces de son défunt créateur, Monju, le robot flic cravaté à oreilles de lapin évolue de plus en plus vers un comportement humain. "Ce sont les sentiments qui comptent" explique-t-il avec candeur à ses amis qui lui reprochent de n'avoir rien trouvé de mieux qu'un rouleau d'encens... anti-moustiques pour honorer une tombe. Son apprentissage est tel qu'il en devient dépressif et se ronge les ongles. On pourrait appeler ça un gros blues de métal. Ce qui ne l'empêche pas d'être très drôle au karaoke. Quant à ses compagnons humains, eh bien, l'agent Yamagishi cherche toujours aussi piteusement à conclure et à (sic) "assurer la survie de ses semences" en se rendant à un gôkon (un speed-dating nippon). L'arrivée abrupte de deux jeunes collègues de Kamiya bien déjantées ajoutée à l'évasion du double négatif de Monju n'apaisent pas l'ambiance farfelue. Entre deux péripéties humoristiques s'intercale un épisode plus touchant sur l'enfance de Kamiya. Une histoire de gros toutou mal aimé qui aura des répercussions sur sa future vocation de cybernéticienne.

 

(sens de lecture japonais)




Monju, au service de la justice, Tome 4, de Hiroki Miyashita
Kana
ISBN2505005540 / 9782505005544
7,35 €




Présentation de l'éditeur :

cf Tome 1


Tome 4 :

Sur les traces de son créateur, Sôichirô Yanagi, Monju fait une terrible découverte. En effet, dans la maison de Yanagi, il tombe sur une chose « rouge » laissée à l'abandon dont l'apparence ressemble fortement à la sienne ! Monju aurait-il un frère ?


 
 

Extrait :

L'être humain justifie souvent son comportement en dissimulant ses vraies intentions derrière des principes.

 

 

 

Lien : cf Tome 1

 


Publié dans Critiques manga

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